Nous prolongeons la performance de mardi soir dans les rues par une rencontre avec le danseur-chorégraphe Bernard Menaut : une façon de mieux comprendre ce que nous avons vécu.
Notre salle de classe la Trustee's Room se transforme aussi avec nos mouvements... Nous terminerons la séance par un échange simple et sincère sur nos façons d'avoir vécu cette expérience...
lundi 29 septembre 2014
mercredi 24 septembre 2014
"MOBIL' HOMME" DE BERNARD MENAUT, mardi 23 septembre
Le danseur et chorégraphe Bernard Menaut, est intervenu pour notre groupe pour une intervention/performance/improvisation dans les rues d'Aix-en-Provence autour du Centre d'Etudes Françaises.
C'est une occasion de prolonger notre travail sur la "réalité" de l'espace... Comment l'introduction d'une micro-action dans l'espace urbain peut "éblouir l'instant"...
Nous le suivons à travers les rues... puis inscrivons nos impressions sur une carte... Nous en reparlerons jeudi pendant notre séminaire.
Dans la rue qui monte vers la cathédrale et vers le Centre :
Devant l'Hôtel de Ville :
Puis, à nouveau dans la rue du début ; une façon de "boucler la boucle" :
C'est une occasion de prolonger notre travail sur la "réalité" de l'espace... Comment l'introduction d'une micro-action dans l'espace urbain peut "éblouir l'instant"...
Nous le suivons à travers les rues... puis inscrivons nos impressions sur une carte... Nous en reparlerons jeudi pendant notre séminaire.
Dans la rue qui monte vers la cathédrale et vers le Centre :
Devant l'Hôtel de Ville :
Puis, à nouveau dans la rue du début ; une façon de "boucler la boucle" :
mardi 23 septembre 2014
MARCHER, ÉLOGE DES CHEMINS ET DE LA LENTEUR, David Le Breton
Nous lisons quelques passages du livre de David le Breton sur la conception de l'espace et particulièrement du déplacement dans l'espace que représente la marche. Comment cet exercice si simple nous conduit à une expérience très spécifique source de multiples découvertes. Les étudiants débattent en classe de leur compréhension du texte et écrivent une synthèse personnelle à la maison. Voilà quelques-unes de ces réflexions :
CHLOE :
J’ai grandi dans un monde plein de distractions : la
technologie est une distraction sans cesse ; et la société place beaucoup
de valeur sur la superficialité. Je
ne crois pas que la tentation de se focaliser sur les choses et les idées
superficielles soit quelque chose qui appartient spécifiquement à cette
génération, mais il est vrai qu’il y a plus de distractions (c’est-à-dire, le
bruit qui ne signifie rien d’important), et moins de choses qui peuvent nous
étonner grâce à la technologie. Le
Breton a raison de dire que beaucoup de gens vont d’un lieu à un autre sans
penser, et que beaucoup de gens ont besoin d’une raison pour chaque action. Je suis coupable de penser de la même
façon ; voilà la raison pour laquelle il est difficile d’accepter que
beaucoup d’actions, pas seulement les activités pour m'amuser, mais le travail
aussi, me permissent permettent d’oublier le fait que je fais partie
d'un monde d'une beauté incroyable et d’une éternité incompréhensible. Comme
le Breton le décrit, quand on marche, on marche sur les pierres qui existaient
depuis la naissance du monde, et qui continueront à exister après la vie humaine. Il y a quelque chose de le sublime dans la solitude et
dans la nature; je crois que c'est souvent le sublime dont le Breton
parle. Pourtant, il est souvent
difficile de regarder ou d'accepter le sublime, ou de "exister, tout
simplement, et le sentir" (le Breton 31), en dépit du fait que simplement
exister soit nécessaire pour une vie vraiment complète.
La
marche offre la solitude interne et externe, ce qui est nécessaire pour mieux
se connaitre. Le Breton parle de la
marche comme moyen d'échapper à l'identité attendue dont on s'attend, mais je crois que ce qui
est plus important n'est pas la libération personnelle, aussi qu'un mais plutôt un moyen de reprendre un
rapport personnel avec la terre et avec toute la vie humaine et animale. La libération est importante, mais on peut
trouver le une paix plus grande quand on
voit le lien entre l'individu et le monde entier, pas seulement le monde
présent, mais aussi le monde du passé et le monde de l'avenir. Comme Breton le dit, la nature peut nous
émerveiller ou nous inquiéter; elle est une partie de l'individu, mais au en même temps séparée de
l'individu. Se distraire avec le bruit incessant est plus
facile qu'être seul avec la terre et avec ses propres pensées, ou avec l'ennui
de la tranquillité. Pourtant, il faut
risquer le malaise pour s'ouvrir aux nouvelles expériences
et pour comprendre et apprécier plus profondément la vie. Malgré le fait que le Breton parle spécifiquement de la marche dans le paysage dans ces
chapitres, je crois que la marche dans un espace urbain peut avoir un effet
similaire, même si ce n'est pas facile de voir la nature dans une grande
ville. La chose la plus importante est
de se déplacer sans avoir besoin d'un destination ou d'une raison pour se
déplacer.
MADELEINE :
Réflexions
Personnelles
Ce
qui m’a vraiment saisi dans cette lecture jusqu’à maintenant, c’était
l’incapacité de pouvoir décrire ce que l’on observe autour de nous avec des
mots. Souvent j’éprouve quelque chose, mais quand j’essaie de l’écrire ou de le
raconter à quelqu’un, les mots ne me viennent pas, ou les mots qui m’arrivent
ne lui rendent pas justice. Je crois, donc,
que ces sortes d’expériences sont rendues
encore plus significatives parce qu’on ne peut pas les narrer aux autres, alors
c’est quelque chose de plus personnel. À l’université, j’étudie la littérature
et une des choses que j’admire le plus, c’est la capacité des auteurs à
décrire ces moments inexprimables, et encore mieux, qu’ils réussissent à le
faire d’une manière qui maintient le sentiment personnel. Quand je lis un très bon
livre, je peux m’identifier avec ce qui se passe dedans, ou avec les sentiments
qui sont ressentis, mais sans qu’il me fasse
me sentir commune,
ou banale. Le talent se trouve dans la
capacité de maintenir la sensation d’unicité qu’on ressent
quand on l’éprouve soi-même. La difficulté de faire cela résonne avec en moi
encore plus pendant mon séjour, car je suis en train de maintenir tenir
un journal (un en anglais en plus de celui en français.) L’expérience de devoir
décrire ce qui m’arrive pendant que j’éprouve tant de nouvelles choses, et de
devoir le décrire quelque temps après est un exploit difficile[MC1] .
Le Breton écrit à la page 66,
« Pour rendre compte du foisonnement sensoriel de l’espace parcouru, il
faut un tamis suffisamment large pour ne rien perdre d’essentiel. « Quand
j’ai voulu raconter ces premières randonnées, j’ai bientôt compris que la langue
dont je disposais alors ne ferait pas l’affaire, » » Je me sens
presque la même chose quand, à la fin d’une
longue journée et après une longue marche pour retourner chez moi, j’ai du mal
à me souvenir de tout ce que j’ai aperçu et
tout ce que j’ai noté pendant que je me promenais autour d’Aix. En plus, quand
j’arrive à m’en souvenir, je n’ai pas toujours la capacité de m’exprimer
correctement comme je le voudrais, alors je
m’identifie beaucoup avec ce que disent Le
Breton et Bouvier.
===========
ALEX :
Marcher par
David le Breton: première réflexion
Dans
ces premiers extraits, David le Breton explore l’acte de marcher, qui est
souvent considéré comme une manière de bouger d’un lieu à un autre. Mais pour
lui, la marche elle-même constitue une activité très importante. Il utilise plusieurs
exemples pour souligner les avantages de marcher. Par exemple il y a un extrait
qui apparaît à la page 26, où le Breton dit « la marche apprend à trouver
le rythme qui convient à chacun, sa respiration personnelle ». J’aime bien
cette idée que la marche aide des personnes à découvrir leurs propres
identités. Moi, j’adore marcher toute seule parce que je peux penser et
réfléchir sans l’influence des gens autour de moi. Mes pensées les plus uniques
et naturelles viennent des marches quand je suis au milieu de la nature.
Je
crois que, pour David le Breton, le mot « marcher » veut dire
beaucoup plus que l’acte de faire une promenade. Pour lui, il s’agit de découvrir
la nature, de se séparer de l’influence des êtres humains, et de se permettre d’oublier
les petits stress===========
CATHERINE :
Quand je lisais Marcher, il y avait certaines choses que j’ai trouvé intéressantes. Dans le
livre, David Le Breton écrit sur le sujet de marcher et comment c’est une action
très philosophique et personnelle. Il
croit que la marche peut transcender l’espace, le temps, et l’identité.
Transcender l’espace en
marchant est un peu évident. Le marcheur se déplace à travers
l’espace. Le Breton dit que les
personnes restent dans les mêmes lieux et faire
font les mêmes choses, mais il faut marcher
pour découvrir la beauté. Il croit que
le voyage est plus important que la destination. Je pense qu’il a raison. Sans voyager, marcher ou un autre type de voyage, les personnes ne voient pas beaucoup des lieux ou avoir
n’ont pas[MC1] d’expériences philosophiques et transcendantales.
L’idée que la personne transcende
le temps est très intéressante, aussi. Le
temps a un contrôle complet sur les vies de beaucoup de personnes. J’ai besoin de savoir quelle heure il
est. Si je ne le sais pas, je serai peut-être
en retard[MC2] , ou au debout[MC3] , et le planning de mon jour serait
incorrect. En marchant, on abandonne le
temps parce que les activités du jour sont décidées par le marcheur, sans
planning.
L’idée de perdre l’ son identité
pendant la marche est l’idée la plus
intéressante pour moi. Le Breton dit,
« Le marche libère des contraintes d’identité ». La marche fait* rend le marcheur anonyme, sans un nom, sans
classe sociale, ou sans le poids du
visage. La société vous donne une
identité. Sans société, l’identité peut disparaître. C’est très intéressant parce que nous pensons
que nos identités sont permanentes, mais les identités sont très fragiles.
===========HILARY
Ce livre est très intéressant. J’ai lu
quelques de
pages dans “Marcher: Eloge des chemins et de la lenteur” écrit par David Le Breton et il y a des
choses que je comprends et des choses que je trouve un peu ridicules un peu et des choses que je
questionne. La langue de ce livre est difficile pour ma compréhension.
Typiquement, je lis des articles ou des histoires en Français. Ce livre est abstrait et
philosophique. J’ai eu besoin de
lire lentement et de
rechercher
les mots que je ne connaissais pas. En général, je pense qu’il est un bon livre.
Les répétions des mots étaient la
première chose que j’ai observée.
Le Brenton
utilise beaucoup le mot “Tranquille” beaucoup d’en dans le livre. Aussi, je m’intéresse par à l’utilisation[MC1] des mots, “des femmes et des hommes.” L’utilisation du sexe est importante pour le
lecteur. Il utiliserait[MC2] “les personnes”
mais l’utilisation de “femme” et “homme”
est intéressante. Aussi, je pense qu’il y a une grande contradiction dans ce livre. Le Breton a expliqué que la marche est une activité individuelle. Les personnes qui marchent perdraient leur identités et elles deviendraient une autre personne sans identité. En même temps, il a dit qu’il est important de dire
“Bonjour” quand on passait croise un[MC3] autre marcheur. Quand une personne a dit “bonjour,”
automatiquement
elle est membre[MC4] de la société
et elle a une
identité.
Donc, comme est-ce qu’une
personne qui marche pouvoir
peut dire “bonjour”
mais n’a pas[MC5] une identité. C’est une contradiction. Quel est le rôle de la société
en dans une activité individuelle? Il C’est une question très importante pour la continuation de ce livre.
Ce livre est bon mais je ne comprends
pas pourquoi David Le Breton l’a écrit. A mon avis, j’aime bien marcher mais je ne vais pas écrire un livre philosophique sur l’cette activité. Tout le monde marche (moins quelques exceptions). C’est une activité superficielle. Quand je marche, j’aime penser, mais je
ne pense pas que cela me change. Je vais continuer de lire et peut-être mes questions auront des réponses.
===========
JENNA
Dans le livre
« Marcher » de David
Le Breton, il parle de la marche et des
relations entre la marche et les aspects de la vie. Breton utilise ses propres
idées et des citations des autres
auteurs. Il analyse la marche et
pourquoi les gens marchent.
Il y a une relation entre la marche et la
créativité. Pour beaucoup d’auteurs qui sont
mentionnés dans le livre, la marche évoque une certaine créativité qu’on ne
peut pas accomplir sans le mouvement. C’est l’opinion de Rousseau et Nietzsche.
Je suis d’accord avec les auteurs. Je pense que le mouvement physique,
particulièrement dans la nature, réveille les sens créatifs.
Selon
Breton, la marche a une relation avec l’effort et le repos. Il y a beaucoup
d’effort requis pour la marche, mais, après, il est nécessaire de se reposer.
L’effort de la marche permet un meilleur repos. Après la marche, la boisson et
la nourriture a meilleur goût et la douche est plus rafraîchissante. Ce repos
est aussi la préparation pour la prochaine marche, « la
renaissance. »
Je suis d’accord avec les idées que la marche est
bonne pour la santé, la santé mentale, et la vie en général mais je trouve que les idées de Walser être sont extrêmes. Il dit « sans la promenade, je serais mort
et j’aurais été contraint depuis longtemps d’abandonner mon métier… » C’ (Il) est difficile de
croire que la marche, une activité simple, peut (puisse)
avoir un tel impact sur quelqu’un. Pour
Walser, et de nombreux autres auteurs mentionnés, la marche est aussi vitale
pour eux que l’air et l’eau.
Même si je trouve les idées un peu extrêmes,
depuis que je suis à Aix, je comprends l’importance de la marche. Il est plus
nécessaire à de
marcher ici que dans les qu’aux Etats Unis.
Vivre ici et lire ce livre me montre qu’il y a une philosophie de la marche.
===========
DANA
La marche signifie des choses différentes pour différentes personnes. Pour
moi, la marche
est importante parce qu’elle soulage mon stress et la marche est une
échappée des mêmes
routines. Aux États-Unis, après mes cours j'ai l'habitude de courir et le
week-end j’aime marcher
dans le quartier. Je pense que c’est bon pour la santé. Comme David Le Breton
le dit, marcher est
s’alléger des surcharges inutiles et reprendre son souffle. Je suis d’accord avec lui parce que
la marche est une partie importante de la vie. Comme indiqué dans le livre,
maintenant les gens
ne s'arrêtent pas et ni ne remarquent la beauté qui nous entoure tous
les jours. La marche est regarder et voir. Par exemple les fleurs, les
rivières, les oiseaux. La marche n'aide pas seulement à se détendre, mais nous aide aussi à apprécier
notre environnement. La marche est aussi être curieux
- curieux du monde qui nous entoure et des
choses que nous ne remarquons pas parce que nous
lenteur. Je pense qu'il est important de trouver le temps de marcher
quelquefois par semaine. La
marche n'est pas un travail, c'est quelque chose que nous choisissons de
faire, c'est une partie de
notre vie. Dans le livre, il écrit aussi que la marche utilise tous les
sens. Vous marchez et en
regardant autour de vous et en faisant attention à ce que vous voyez. Vous sentez le vent et le soleil et vous entendez les sons autour de vous. Alors, comme
indiqué dans ces quelques pages et dans l'ensemble du livre, la marche est
essentielle pour la vie.
===========
ISABEL
Dans son roman[MC1] Marcher (Eloge des chemins et de la lenteur), David le Breton discute l’idée
de marcher pas seulement comme méthode de transport mais plus pour les
avantages spécifiques de marcher sans but. A la
page 17, il développe une idée, disant, « Méthode tranquille de réenchantement
de la durée et de l’espace de l’existence, la marche exige de sortir de chez
soi… ». Au début du livre, il présente
beaucoup de thèmes différents, comme la marche et l’identité, la marche et la
collectivité vs la solidarité, la marche et l’effort, etc. Comme le titre du
roman l’insinue, tous les thèmes sont liés à
l’idée de marcher, comment on le fait et, de façon plus significative, pourquoi
il est important de marcher comme le Breton discute.
L’une des idées
assez intéressantes est que, quand on marche, c’est une activité solidaire. Une
vraie opportunité de penser et aussi observer le monde, regarder les choses quelles dont
on ne se rend pas compte parce qu’elles sont d’habitude trop petites ou furtives.
Mais, a le en
même temps, quand on marche et passer
quand on croise les autres, les marcheurs
solidaires deviennent des parties une partie d’un
du groupe,
composé de tous ceux qui marchent avec le même
objectif (ou vraiment, avec le même manque
d’un objectif). Au début, cette idée
semble un peu paradoxale, de marcher
pour se trouver seul mais, en marchant, on devient vraiment une partie d’un
nouveau groupe. Cependant, on peut voir comment cette idée n’est pas illogique.
On marche tout seul pour échapper à la
société, parce que, selon le Breton à la page 26, « le marcheur tombe les
éventuels masques car personne n’attend de lui qu’il joue un personnage »,
mais cela ne dit pas[MC2] que les marcheurs veulent échapper à toutes les
personnes dans le monde. En réalité, on pourrait conclure que c’est
effectivement une méthode pour se sentir moins seul dans le monde : si dans
la société et dans la vie quotidienne on ne
se trouve pas vraiment, peut-être on serait à l’aise dans la nature, dans le
groupe des marcheurs. Physiquement, on marche seul, mais le fait que ces
marcheurs solidaires naturellement se sentent liés ensemble suggère qu’il y a
une tendance humaine à se regrouper quand on trouve d’autres
personnes avec les mêmes motivations.
Le Breton a écrit d’autres livres, comme une livre spécifiquement
sur l’idée de marcher qui était publié en 2000. Son deuxième livre sur l’idée
de marcher, ce livre, était publié en 2012, à
une époque avec beaucoup de changements comme la progression dans l’industrie
technologique et le style de vie typique. Peut-être c’est grâce aux choses
comme le fait qu’aujourd’hui on utilise plus le media social et la technologie de pour
parler en face à face, qu’il est particulièrement
important de lire et de comprendre le message
de l’auteur dans ce livre.
========
LOGAN :
J’aime les idées
abstraites qu’on se
trouve dans Marcher Éloge des chemins et
de la lenteur. En particulier, j’aime l’idée qu’une
marche permet à un marcheur d’être en communication avec l’environnement. Je viens d’un petit village situé
dans la compagne d’Ohio. Pendant mon enfance,
j’ai pris beaucoup de temps dans les forêts et souvent seul.
Alors, j’ai appris, comme un petit enfant, que
marcher est une activité gratifiante. Elle C’était
pendant ces promenades que je pouvais
penser et plus important, réfléchir. À mon avis, la réflexion
est très importante pour comprendre l’évolution de la vie. Il y a des endroits que j’ai visités
quand j’étais un enfant qui me semblent très diffèrents
maintenant. Les paysages ne changent pas, seulement ma perspective comme un
résultat de nouvelles expériences qui ont changé mon point de vue.
Comme l’extrait le propose, il y a
une connexion entre l’action de marcher et l’activation des pensées. La nature
est un tableau pour les réflexions du genre humain.
On peut les voir même en relation à la terre et aux autres. À la page 77, David Le Breton écrit,
« Marcher autour de la Méditerranée, dans ce paysage tourmenté, chaotique,
fragmenté, même s’il recèle des lignes de cohérence qui échappent à une pensée
immédiate, impose une relation avec une intelligence diffuse du monde, le
pressentiment que la terre est un immense corps vivant mais se déployant dans
une autre dimension du temps. » Je pense que
cette citation saisit l’essence de l’argument de
l’auteur, que l’action de marcher crée une conversation entre le marcheur et l’environnement, où l’environnement devient personnifié. Il est nécessaire de penser de cette façon parce que l’idée n’est pas évidente de l’extérieur ; on doit penser plus abstraitement.
Heureusement, je suis à Aix-en Provence où il y
a beaucoup de possibilités pour faire une
promenade. Je permettrai tous les stimulants
fournis par mon environnement et apprendrai de
mon expérience ici. Je marche 1.7 kilomètres jusqu’à
mes cours (J’ai des difficultés à comprendre ici
et en générale les prépositions) chaque
matin ; j’ai beaucoup de temps moments pour réfléchir sur mes expériences.
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