jeudi 30 octobre 2014

NOTRE JOURNAL PERSONNEL

Depuis le début du semestre, nous devons tenir notre journal personnel pas seulement pour enregistrer nos activités, mais surtout pour mieux comprendre nos multiples expériences. En chemin, nous utilisons notre français et nous offrons une occasion de l'améliorer... Notre professeur nous impose certaines entrées : celles qui correspondent à nos activités d'études obligatoires... Ce journal pourra plus tard être un souvenir intéressant de notre séjour à Aix.




DANA :




Catherine :






KATIE :


mercredi 22 octobre 2014

PREMIER DEVOIR CRÉATIF : NOTRE RELATION AVEC LA VILLE D'AIX-EN-PROVENCE

Pour réaliser notre premier devoir créatif, nous devons utiliser les éléments de contenu de notre classe pour créer notre propre expérience d'exploration  de la ville.
Que ce soit les pensées de David Le Breton dans son livre "Marcher; éloge des chemins et  de la lenteur" :
"La route si souvent empruntée devient soudain mystérieuses"
"les indices qu'il cherche (ie. Le marcheur) sont sans utilité autre qu'éblouir l'instant."
"En passant, le marcheur urbain surprend des événements de la vie des uns et des autres, il glane des fragments d'existence et transforme la ville en un théâtre dont il occupe la première loge."


Voici quelques devoirs représentant les explorations individuelles des étudiants :
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ALEX :






« Rue BOULEGON » descriptif analytique

            L’idée derrière ce texte créatif c’est la capacité d’une rue de transporter le flâneur à un autre lieu ou un autre temps. J’ai été inspirée par David le Breton et son livre « Marcher : Éloge des chemins et de la lenteur », particulièrement par la page 45, où il dit « Cheminement dans un temps intérieur, retour à l’enfance ou à des moments de l’existence propices à un retour sur soi, remémoration qui égrène au fil de la route des images d’une vie, la marche sollicite une suspension heureuse du temps, une disponibilité à se livrer à des improvisations selon les événements du parcours. » J’aime bien cet extrait parce que Breton décrit très efficacement la raison pour laquelle j’aime flâner. Ce n’est pas nécessairement à cause des découvertes dans la rue elle-même, mais plutôt pour les découvertes personnelles qui sont souvent inspirées parce que la rue peut  aider le marcheur à s’échapper des pensées banales et quotidiennes. Ainsi, la structure de ma partie créative est une série de photos, et chaque photo est accompagnée par les pensées naturelles qui me sont venues tandis que je regardais ce qui est représenté par la photo.

            J’ai commencé mon travail après la fin de ma dernière classe du jour à l’IAU. Cette photo et les phrases à côté d’elle représentent mon état d’esprit avant la marche. Ce jour là je me trouvais très stressée par plusieurs soucis quotidiens et par les devoirs que je devais faire. Je pensais à mon mauvais genou, aux emails que je devais envoyer, et aux petites choses que je devais acheter à Monoprix. Je le trouve très facile à me submerger par des inquiétudes.

            La deuxième photo montre la plaque de rue pour la rue que j’ai choisi, qui s’appelle « Rue BOULEGON ». Cette photo représente un point essentiel : le moment où j’ai décidé de flâner au lieu de seulement marcher chez moi comme j’avais fait tous les autres jours. La décision elle-même est importante parce qu’elle signifie un changement d’attitude. Je me suis échappée de mes pensées seulement pour un moment, suffisamment de temps pour décider de faire quelque chose de nouveau. Même avant de commencer ma marche j’avais déjà commencé à oublier mes soucis. Ce tournant se trouve dans la phrase « pourquoi pas ? » que j’ai mis à côté de la photo. Elle marque le moment exact où j’ai commencé à m’ouvrir à la possibilité de penser aux autres choses.

            La troisième photo est un peu difficile à voir (je m’excuse pour la mauvaise qualité de la photographe—je ne suis pas experte), mais elle montre un magasin d’importations d’Afrique. J’étais très contente de voir ce magasin parce que les perles de verre étaient très semblables aux perles de verre orange que je porte comme bracelet chaque jour. Quand je regardais les bijoux dans la fenêtre de ce magasin, je me suis immédiatement échappée de la rue, d’Aix-en-Provence, de la France, et je me suis trouvée au milieu des souvenirs des trois semaines quand j’étais au Ghana. Je me souviens très bien des choses que j’ai vues et que je me suis sentie au Ghana parce que c’était une expérience très touchante. Et tandis que je pensais aux enfants et à la douleur que j’avais vue au Ghana, c’était facile d’oublier les soucis de ma vie au sud de la France. Ils me semblaient tout d’un coup insignifiants.

            Après cette première découverte, c’était plus facile de chercher d’autres souvenirs, pensées, et évasions dans la rue. Quelques pas de plus et j’ai vu le magasin de vintage qui se présente dans la quatrième photo. En ce moment là, je n’étais plus au Ghana mais chez moi aux Etats-Unis. Chercher des trésors usagés est le passe-temps préféré de mon frère et moi. Donc en regardant ce magasin j’ai arrêté de penser à moi-même parce qu’il m’a rappelé la vie de mon frère. Je me suis rendue compte que mon frère et sa femme ont leurs propres soucis chez eux, et que leurs vies vont continuer même maintenant que je ne suis pas là.

            Finalement, la cinquième photo montre une plaque que j’ai trouvée dans la rue qui annonce le lieu de la mort de Cézanne. Cette photo est un peu différente des autres parce que, au lieu de me faire penser à mes souvenirs, elle m’a fait réfléchir sur le processus de marcher et observer la rue. J’ai remarqué que Paul Cézanne s’est probablement promené dans le même lieu que moi, mais il aurait vu des objets complètement différents. Je me suis demandée ce qu’il a vu dans cette rue et ce que la rue valait pour lui. Et après cela, je me suis rendue compte que mes découvertes dans cette rue étaient probablement radicalement différentes de celles des autres piétons autour de moi. Même si nous regardons les choses identiques, elles nous font penser aux idées personnelles.

            Au sujet du style, un thème que j’ai essayé de communiquer c’est que toutes ces réflexions se sont passées tandis que je marchais pour rentrer chez moi, comme j’avais fait tous les autres jours. C’est la raison de la répétition de la phrase « Je continue de marcher ».  J’ai utilisé cette phrase pour créer un contraste entre les pensées abstraites de la marche et l’acte de simplement aller d’un lieu à un autre. La répétition sert à rappeler aux lecteurs que, même avec toutes ces réalisations et réflexions, tout ce que je faisais c’était de rentrer chez moi. Et je crois que c’est que dit Breton dans l’extrait avec lequel j’ai commencé ce descriptif analytique. Que le marcheur peut s’échapper dans ses pensées sans même s’égarer loin de son chemin quotidien. 


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 JEAN-LUC :







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HELEN :




Une flâneuse parmi les marcheurs



            J’ai choisi de marcher dans une nouvelle rue pour remarquer les sons des rues, aussi de pour déambuler dans les rues, un concept qui est perdu aujourd’hui.  L’inspiration pour cette idée était le passage de Marcher, quand il dit, «Les espaces de déambulation sont ceux laissés disponibles par les habitations et les infrastructures routières » (119).  Aujourd’hui, la plupart des gens marchent dans les rues pour aller quelque part, et il n’y a beaucoup des gens qui marchent pour le plaisir, et pour explorer.  Il y a une différence entre ceux qui marchent, et ceux qui déambulent.  Donc, je voulais déambuler dans les rues, et noter comment les autres gens marchent.  Mon but était de marcher dans une rue au temps qu’il à un moment où il n’y aura pas beaucoup de personnes, une autre fois quand il y a beaucoup des personnes, et une fois dans une rue plus trépidante.  Je voulais observer et trouver ma place dans l’espace urbaine, la rue.

            La première fois, je marchais dans la rue, qui s’appelle « Rue Fernand Dol».  C’était 19h00 dimanche.  Il n’y avait personne dans cette rue.  Donc, je marchais quelquefois dans la rue, juste pour observer et écouter.  J’ai écouté beaucoup de sons naturels à cause de l’absence des gens.  J’ai écouté les feuilles sous mes pieds, et aussi les sons des familles en train de faire les repas.  Mais la rue a eu une sensation de tranquillité.  Je me sentais calme et en paix, parce que la rue était vide.  Je sentais que la rue était mienne, et j’aimais beaucoup le fait que je pouvais flâner, et déambuler dans les rues, sans les gens. 

            La deuxième fois que je marchais dans cette rue a été plus stressante.  Il était midi, et j’ai écouté beaucoup de sons.  Il y avait beaucoup de gens dans cette rue, mais je pense que normalement, ce n’est pas une rue très occupée.  A midi, il y avait beaucoup de jeunes qui étaient assis sur les portes, et ils ont mangé et ils ont parlé très fort.  Mais les magasins étaient silencieux, parce que c’était midi.  C’était intéressant parce qu’il y avait quelques touristes qui marchaient dans la rue, mais ils étaient silencieux, comme si ils avaient explorés.  Donc, les jeunes dans les portes ont semblé interrompre la tranquillité de la rue.  De plus, il y avait des voitures qui conduisaient passaient dans la rue, mais elles ont aussi interrompu le sentiment de la rue. 

            Ces choses que j’ai remarquées étaient très enrichissantes.  La première fois que j’ai marché dans la rue, je sentais que j’étais plus indépendante quand j’étais seule, j’étais libre de flâner et déambuler.  Mais la deuxième fois, je sentais que les gens dans la rue m’ont regardée, ainsi je ne pouvais pas déambuler comme je voulais. 

            Ma deuxième expérience était de prendre une route que je n’ai jamais prise, et de noter les sons, et ma relation avec les gens qui marchaient dans la rue, et l’espace.  A 18h00, j’ai commencé à marcher loin de l’IAU.  J’ai marché sans but.  Quand  j’ai marché, j’ai noté que dans les rues trépidantes, avec beaucoup de personnes, c’était étonnamment silencieux.  La plupart des gens étaient au téléphone, mais les gens qui marchaient ensemble ne parlaient pas entre eux.  Mais, tous les gens marchaient pour aller quelque part, et encore, il n’y avait aucun de flâneurs, comme moi.  Quelques gens m’ont donné lancé un regard étrange, particulièrement parce que je marchais plus lentement qu’eux.  Donc, c’était plus difficile pour moi de sentir que je pouvais explorer et déambuler, quand il y avait des gens qui marchaient vites, et qui étaient pressés.  Mais je voulais marcher encore, qu’importe les gens qui me jugeaient.  Je crois que c’est très important de profiter de son environnement, et quelquefois, de s’arrêter dans la rue et juste remarquer la beauté autour de vous. 

            Je crois que le passage, « la marche urbaine est confrontation à la foule, à l’anonymat » (119), est aussi pertinent.  Marcher dans la rue avec d’autres gens demande que nous soyons attentifs aux choses autour de vous, et c’est important de noter sa relation avec l’espace.  J’ai trouvé que cette expérience était très enrichissante parce que cela m’aidait à apprendre plus sur moi-même, et ma relation avec l’espace urbaine.  Je voudrais conducteur refaire la même expérience dans une rue ou un chemin dans la nature, pour noter les différences. 
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MADELEINE :



Madeleine MacDougall
FR 411
Professeur Muriel Cros
Le 2 octobre, 2014

Descriptif analytique de mon projet

            Pour commencer, j’ai voulu vraiment étudier la lumière et comment cela influence l’apparence et l’atmosphère d’un espace parce que j’ai beaucoup aimé ce que David Le Breton a discuté avec comment le temps ou la saison peut influencer notre opinion d’une ville. J’aime beaucoup comment quelque chose de si petit, de si commun, peut avoir une si grande influence, alors j’ai choisi sujet numéro 1. Après que j’ai eu des difficultés techniques, j’ai décidé de modifier mon sujet à être une comparaison de ce qui se passait dans un endroit pendant des différents temps de la journée, mais après encore plus de considération, j’ai finalement choisi de voir la variété de choses qui se passent dans le même endroit en même temps. C’est très intéressant de voir comment tous les différents éléments interagissent l’un avec l’autre et comment un endroit peut éprouver tant de différentes choses au cours d’un bout de temps. En faisant ce projet, il m’a aussi donné le temps et une raison de vraiment apercevoir ce qui m’entourait et comment l’espace était non seulement influencé par ce qui lui arrivé, mais aussi comment j’étais moi-même influencé par l’espace. Quand il est arrivé à la partie créative, j’ai eu de la difficulté à décider quoi faire, car je n’ai jamais été quelqu’un d’artistique, mais quand j’ai vues/lus les Calligrammes de Guillaume Apollinaire, j’étais très inspiré. J’ai beaucoup apprécié la simplicité, mais aussi la profondeur de ses calligrammes (et c’était encore plus attirant quand je me suis rendu compte que c’est plutôt quelque chose dans mon niveau de capacité de dessin !) Pour le rendre comme mon propre technique, j’ai fait quelque changements au style d’Apollinaire, en non seulement dessinant quelques objets ensemble, mais toute la scène que je regardait en utilisant les mots que j’ai écrit pendant mes observations. Tous ce que j’ai écrit/dessiné sur ma partie créative correspond avec la région où je l’avais noté. Par exemple, j’ai noté beaucoup de plantes qui étaient accrochés en dessous des fenêtres, alors ils sont situés dans mon dessin en dessous des fenêtres. J’ai aussi ajouté de la couleur, en part pour pouvoir faire la distinction entre les différentes parties, en part pour la rendre plus agréable esthétiquement et en part pour correspondre à la réalité de la scène. Les portes étaient rouges, mais pas le rouge fort et brillant auquel je pense quand on me dit ‘rouge’, plutôt un rouge un peu plus pale avec des traces de gris. Les bâtiments étaient jaunes/oranges, mais ce que j’ai trouvé intéressant était que la couleur était plus muet, comme le rouge, que d’habitude quand je passe par cet endroit là. À cause de cela, il y avait une certaine uniformité de couleur avec tous les bâtiments parce qu’il n’y avait pas le contraste qu’il y a autrefois quand quelques uns sont ensoleillé et quelques uns sont en ombre. Tous mes mots et mes dessins forment la figure de l’objet qu’il décrit ou représente, et avec plusieurs, la direction des mots aussi reflet la direction du mouvement de l’objet pendant que je la regarder, comme avec l’eau qui coule et l’eau qui formait une flaque. Par terre, j’ai écrit ce que j’ai noté à propos de ce que les gens faisaient en passent par là (j’ai compté 45 gens que j’ai vu ce matin.) Où la description est mise par terre correspond avec où j’ai vu cette action réaliser et suit la direction aussi. J’ai essayé d’inclure tous les 5 sens, avec ce que j’ai vue (les couleurs surtout), ce que j’ai senti (la fumée), ce que j’ai entendu (les voitures et les talons) et ce que j’ai touché (l’eau et les châtaignes). En tout, même si j’ai trouvé ce projet un peu difficile, une fois que je me suis mise dans la propre mentalité et je me suis vraiment entré dedans, c’est devenu facile parce que je me sentais très connecter avec ce qui m’entourait. Puis, après avoir fait la partie créatif en utilisant l’inspiration que j’ai trouvé autour de moi, c’est beaucoup plus facile de s’exprimer aussi, et raconter et expliquer pourquoi j’ai fait ce que j’ai fait et qu’est qui m’a inspiré à le faire.
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ISABEL :





Isabel Randolph
French Honors Seminar
1/10/2014
« Isabel la cliente » vs. « Isabel la serveuse »
                  Pour mon premier devoir créatif, j’ai décidé de choisir la première option offerte, de s’asseoir dans un café et observer les autres. Mais, grâce à ma nouvelle position comme serveuse à un café, j’ai ajouté un petit changement ; j’ai décidé de comparer mon expérience comme cliente avec mon expérience comme employée, et comment mes interactions avec les autres et l’espace changent quand mon rôle là-bas change. Alors, rapidement j’ai trouvé des différences assez grandes.
                  Quand je suis cliente, je me suis rendu compte que je me sens un peu mal à l’aise. Vraiment, avec la frontière linguistique et ma timidité naturelle, je n’aime pas bien parler avec les personnes nouvelles, alors mes expériences dans les cafés sont très calmes. Même si je simplement bois simplement un café, je me sens comme trouver quelquechose à faire pour ne pas me présenter comme étrange. C’est à cause de cette propension que j’ai dessiné un iPhone dans mon devoir créatif : pour présenter ce que je vois, en général, quand je vais aux cafés. Je n’ai pas utilisé beaucoup de mots pour le côté du poème qui correspond avec « Isabel la cliente » parce que vraiment, ça cela représente des petites conversations que j’aies quand je vais aux cafés.
                  En comparaison, il a devenu évident très rapidement que mon expérience comme serveuse serait très diffèrente. A cause du travail que je dois faire, je ne peux pas éviter les conversations. Au contraire, c’est ma responsabilité de parler avec les clients, demander ce qu’ils veulent. En plus, parce que je fais des choses utiles quand je travaille, et j’interroge plus des clients et d’autres travailleurs, je me sens beaucoup plus à l’aise, même si je ne comprends pas encore tout ce que les autres disent. Quand je travaille, je deviens une partie du groupe, cela  me semble, très similaire à l’idée des marcheurs qui deviennent une partie d’un groupe avec les autres marcheurs et la nature. Ça Cela me semble comme si les relations vis-à-vis des autres deviennent devenaient plus fortes, et j’ai essayé de présenter cette transformation dans le deuxième côté, « Isabel la serveuse » de mon devoir créatif.
                  Par exemple, toutes les paroles viennent de différentes conversations que j’ai eues en travaillant. De plus, avec les trois petites conversations, j’ai voulu montrer une progression ; la première, c’est assez petite, et elle présente mes difficultés en comprenant complétement ce que les clients disent. La deuxième conversation, elle, présente les mêmes difficultés, mais après le problème initial de compréhension, j’ai parlé un peu avec le client. Parce que j’étais à l’aise dans l’espace, je suis devenue plus confiante, et cela  m’a convaincu de tenter une conversation avec cette nouvelle personne. Et la troisième, et finale dernière  conversation, l’interaction n’était pas trop difficile ; j’ai compris ce que l’homme voulait rapidement, sans aucun problème de compréhension.
                  Entre les paroles, j’ai fait des petits dessins pour présenter ce que je vois pendant en  travaillant. C’est différent de l’autre dessin de l’iPhone sur l’autre côté, parce que quand je travaille, cela ne serait pas poli d’utiliser mon iPhone ou d’être distraite, surtout par les choses que j’utilise quand je suis seule dans un café précisément pour devenir occupée. Alors, quand il n’y a pas de clients ou d’autres choses à faire, j’ai le temps de voir, vraiment, l’endroit. Je vois les tasses, jaunes ou blanches et un peu tachées avec l’âge et[MC1]  le café. Je vois les boîtes des jus, car nous avons beaucoup de différentes saveurs, chacune avec une boite un peu différente. Et, la chose qui m’a inspirée au début, c’était un croquis du piano que j’ai fait la dernière fois quand je travaillais. C’est ce croquis qui m’a faite me rendre compte que, si je n’étais pas une employée, je ne sais pas si je n’aurais vu jamais vu le piano.
                  Alors, grâce à ma position dans le café, et la confiance qu’elle me donne et le fait que je me sens comme faisant partie du groupe et pas comme une intruse, comme je me sens de temps en temps quand je suis cliente au café, je pouvais voir de nouvelles choses et interroger plus avec les autres dans le café. Avec le changement de ma position dans l’espace, mes interactions-là ont changé aussi, pour le meilleur.

 [MC1]“par le temps”
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lundi 6 octobre 2014

SPECTACLE "LE MANTEAU", D'IRÈNE TASSEMBEDO

Jeudi 2 octobre, nous sommes allés au Pavillon Noir, Centre Chorégraphique National d'Aix-en-Provence voir un spectacle proposé par la danseuse chorégraphe Irène Tassembédo. C'est un spectacle sans concession sur les problèmes en Afrique : problèmes de travail, de santé, de formation, d'exil... transcrit en une danse hybride s'inspirant pour une part de l'énergie de la danse africaine et pour une autre part de la gestuelle de la danse contemporaine occidentale.