Que ce soit les pensées de David Le Breton dans son livre "Marcher; éloge des chemins et de la lenteur" :
"La route si souvent empruntée devient soudain mystérieuses"
"les indices qu'il cherche (ie. Le marcheur) sont sans utilité autre qu'éblouir l'instant."
"En passant, le marcheur urbain surprend des événements de la vie des uns et des autres, il glane des fragments d'existence et transforme la ville en un théâtre dont il occupe la première loge."
Voici quelques devoirs représentant les explorations individuelles des étudiants :
`
ALEX :
« Rue
BOULEGON » descriptif analytique
L’idée
derrière ce texte créatif c’est la capacité d’une rue de transporter le flâneur
à un autre lieu ou un autre temps. J’ai été inspirée par David le Breton et son
livre « Marcher : Éloge des chemins et de la lenteur »,
particulièrement par la page 45, où il dit « Cheminement dans un temps
intérieur, retour à l’enfance ou à des moments de l’existence propices à un
retour sur soi, remémoration qui égrène au fil de la route des images d’une
vie, la marche sollicite une suspension heureuse du temps, une disponibilité à
se livrer à des improvisations selon les événements du parcours. » J’aime
bien cet extrait parce que Breton décrit très efficacement la raison pour laquelle
j’aime flâner. Ce n’est pas nécessairement à cause des découvertes dans la rue
elle-même, mais plutôt pour les découvertes personnelles qui sont souvent
inspirées parce que la rue peut aider le
marcheur à s’échapper des pensées banales et quotidiennes. Ainsi, la structure
de ma partie créative est une série de photos, et chaque photo est accompagnée
par les pensées naturelles qui me sont venues tandis que je regardais ce qui
est représenté par la photo.
J’ai
commencé mon travail après la fin de ma dernière classe du jour à l’IAU. Cette
photo et les phrases à côté d’elle représentent mon état d’esprit avant la
marche. Ce jour là je me trouvais très stressée par plusieurs soucis quotidiens
et par les devoirs que je devais faire. Je pensais à mon mauvais genou, aux
emails que je devais envoyer, et aux petites choses que je devais acheter à
Monoprix. Je le trouve très facile à me submerger par des inquiétudes.
La
deuxième photo montre la plaque de rue pour la rue que j’ai choisi, qui
s’appelle « Rue BOULEGON ». Cette photo représente un point
essentiel : le moment où j’ai décidé de flâner au lieu de seulement
marcher chez moi comme j’avais fait tous les autres jours. La décision
elle-même est importante parce qu’elle signifie un changement d’attitude. Je me
suis échappée de mes pensées seulement pour un moment, suffisamment de temps
pour décider de faire quelque chose de nouveau. Même avant de commencer ma
marche j’avais déjà commencé à oublier mes soucis. Ce tournant se trouve dans
la phrase « pourquoi pas ? » que j’ai mis à côté de la photo. Elle
marque le moment exact où j’ai commencé à m’ouvrir à la possibilité de penser
aux autres choses.
La
troisième photo est un peu difficile à voir (je m’excuse pour la mauvaise
qualité de la photographe—je ne suis pas experte), mais elle montre un magasin
d’importations d’Afrique. J’étais très contente de voir ce magasin parce que
les perles de verre étaient très semblables aux perles de verre orange que je
porte comme bracelet chaque jour. Quand je regardais les bijoux dans la fenêtre
de ce magasin, je me suis immédiatement échappée de la rue, d’Aix-en-Provence,
de la France, et je me suis trouvée au milieu des souvenirs des trois semaines
quand j’étais au Ghana. Je me souviens très bien des choses que j’ai vues et que
je me suis sentie au Ghana parce que c’était une expérience très touchante. Et
tandis que je pensais aux enfants et à la douleur que j’avais vue au Ghana,
c’était facile d’oublier les soucis de ma vie au sud de la France. Ils me
semblaient tout d’un coup insignifiants.
Après
cette première découverte, c’était plus facile de chercher d’autres souvenirs,
pensées, et évasions dans la rue. Quelques pas de plus et j’ai vu le magasin de
vintage qui se présente dans la quatrième photo. En ce moment là, je n’étais
plus au Ghana mais chez moi aux Etats-Unis. Chercher des trésors usagés est le
passe-temps préféré de mon frère et moi. Donc en regardant ce magasin j’ai
arrêté de penser à moi-même parce qu’il m’a rappelé la vie de mon frère. Je me
suis rendue compte que mon frère et sa femme ont leurs propres soucis chez eux,
et que leurs vies vont continuer même maintenant que je ne suis pas là.
Finalement,
la cinquième photo montre une plaque que j’ai trouvée dans la rue qui annonce
le lieu de la mort de Cézanne. Cette photo est un peu différente des autres
parce que, au lieu de me faire penser à mes souvenirs, elle m’a fait réfléchir
sur le processus de marcher et observer la rue. J’ai remarqué que Paul Cézanne
s’est probablement promené dans le même lieu que moi, mais il aurait vu des objets
complètement différents. Je me suis demandée ce qu’il a vu dans cette rue et ce
que la rue valait pour lui. Et après cela, je me suis rendue compte que mes
découvertes dans cette rue étaient probablement radicalement différentes de
celles des autres piétons autour de moi. Même si nous regardons les choses
identiques, elles nous font penser aux idées personnelles.
Au
sujet du style, un thème que j’ai essayé de communiquer c’est que toutes ces
réflexions se sont passées tandis que je marchais pour rentrer chez moi, comme
j’avais fait tous les autres jours. C’est la raison de la répétition de la
phrase « Je continue de marcher ». J’ai utilisé cette phrase pour créer un
contraste entre les pensées abstraites de la marche et l’acte de simplement
aller d’un lieu à un autre. La répétition sert à rappeler aux lecteurs que,
même avec toutes ces réalisations et réflexions, tout ce que je faisais c’était
de rentrer chez moi. Et je crois que c’est que dit Breton dans l’extrait avec
lequel j’ai commencé ce descriptif analytique. Que le marcheur peut s’échapper
dans ses pensées sans même s’égarer loin de son chemin quotidien.
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JEAN-LUC :
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HELEN :
Une flâneuse parmi les marcheurs
J’ai choisi de marcher dans une
nouvelle rue pour remarquer les sons des rues, aussi de pour déambuler dans
les rues, un concept qui est perdu aujourd’hui.
L’inspiration pour cette idée était le passage de Marcher, quand
il dit, «Les espaces de déambulation sont ceux laissés disponibles par les
habitations et les infrastructures routières » (119). Aujourd’hui, la plupart des gens marchent
dans les rues pour aller quelque part, et il n’y a beaucoup des gens qui marchent pour le plaisir, et pour
explorer. Il y a une différence entre
ceux qui marchent, et ceux qui déambulent.
Donc, je voulais déambuler dans les rues, et noter comment les autres
gens marchent. Mon but était de marcher
dans une rue au temps qu’il à un moment où il n’y aura pas beaucoup de personnes, une autre fois quand il y a beaucoup
des personnes, et une fois dans une
rue plus trépidante. Je voulais observer
et trouver ma place dans l’espace urbaine,
la rue.
La première fois, je marchais dans
la rue, qui s’appelle « Rue Fernand Dol».
C’était 19h00 dimanche. Il n’y avait personne dans cette rue. Donc, je marchais quelquefois
dans la rue, juste pour observer et écouter.
J’ai écouté beaucoup de sons naturels à cause de l’absence des
gens. J’ai écouté les feuilles sous mes
pieds, et aussi les sons des familles en train de faire les repas. Mais la rue a eu une sensation de
tranquillité. Je me sentais calme et en
paix, parce que la rue était vide. Je sentais
que la rue était mienne, et j’aimais beaucoup le fait que je pouvais flâner, et
déambuler dans les rues, sans les gens.
La deuxième fois que je marchais
dans cette rue a été plus stressante. Il était midi, et j’ai écouté beaucoup de
sons. Il y avait beaucoup de gens dans
cette rue, mais je pense que normalement, ce n’est pas une rue très occupée. A midi, il y avait beaucoup de jeunes qui
étaient assis sur les portes, et ils ont mangé et ils ont parlé très fort. Mais les magasins étaient silencieux, parce
que c’était midi. C’était intéressant
parce qu’il y avait quelques touristes qui marchaient dans la rue, mais ils étaient
silencieux, comme si ils avaient explorés. Donc,
les jeunes dans les portes ont semblé interrompre la tranquillité de la
rue. De plus, il y avait des voitures qui conduisaient
passaient dans la rue, mais elles ont aussi interrompu le sentiment de la
rue.
Ces choses que j’ai remarquées étaient
très enrichissantes. La première fois
que j’ai marché dans la rue, je sentais que j’étais plus indépendante quand j’étais seule, j’étais libre de flâner et
déambuler. Mais la deuxième fois, je sentais
que les gens dans la rue m’ont regardée,
ainsi je ne pouvais pas déambuler comme je voulais.
Ma deuxième expérience était de prendre
une route que je n’ai jamais prise, et de noter les sons, et ma relation avec
les gens qui marchaient dans la rue, et l’espace. A 18h00, j’ai commencé à marcher loin de
l’IAU. J’ai marché sans but. Quand
j’ai marché, j’ai noté que dans les rues trépidantes, avec beaucoup de
personnes, c’était étonnamment silencieux.
La plupart des gens étaient au téléphone, mais les gens qui marchaient
ensemble ne parlaient pas entre eux. Mais,
tous les gens marchaient pour aller quelque part, et encore, il n’y avait aucun
de flâneurs, comme moi. Quelques gens m’ont donné lancé
un regard étrange, particulièrement parce que je marchais plus lentement
qu’eux. Donc, c’était plus difficile
pour moi de sentir que je pouvais explorer et déambuler, quand il y avait des
gens qui marchaient vites, et qui étaient
pressés.
Mais je voulais marcher encore, qu’importe les
gens qui me jugeaient. Je crois que c’est très important de profiter
de son environnement, et quelquefois, de s’arrêter
dans la rue et juste remarquer la beauté autour de vous.
Je crois que le passage, « la
marche urbaine est confrontation à la foule, à l’anonymat » (119), est
aussi pertinent. Marcher dans la rue
avec d’autres gens demande que nous soyons attentifs aux choses autour de vous, et c’est
important de noter sa relation avec l’espace.
J’ai trouvé que cette expérience était très enrichissante parce que cela
m’aidait à apprendre plus sur moi-même, et ma relation avec l’espace urbaine. Je
voudrais conducteur refaire la même expérience dans une rue ou un chemin dans la nature, pour noter les
différences.
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MADELEINE :
MADELEINE :
Madeleine MacDougall
FR 411
Professeur Muriel Cros
Le 2 octobre, 2014
Descriptif analytique
de mon projet
Pour
commencer, j’ai voulu vraiment étudier la lumière et comment cela influence
l’apparence et l’atmosphère d’un espace parce que j’ai beaucoup aimé ce que
David Le Breton a discuté avec comment le temps ou la saison peut influencer
notre opinion d’une ville. J’aime beaucoup comment quelque chose de si petit,
de si commun, peut avoir une si grande influence, alors j’ai choisi sujet
numéro 1. Après que j’ai eu des difficultés techniques, j’ai décidé de modifier
mon sujet à être une comparaison de ce qui se passait dans un endroit pendant des
différents temps de la journée, mais après encore plus de considération, j’ai
finalement choisi de voir la variété de choses qui se passent dans le même
endroit en même temps. C’est très intéressant de voir comment tous les
différents éléments interagissent l’un avec l’autre et comment un endroit peut
éprouver tant de différentes choses au cours d’un bout de temps. En faisant ce
projet, il m’a aussi donné le temps et une raison de vraiment apercevoir ce qui
m’entourait et comment l’espace était non seulement influencé par ce qui lui
arrivé, mais aussi comment j’étais moi-même influencé par l’espace. Quand il
est arrivé à la partie créative, j’ai eu de la difficulté à décider quoi faire,
car je n’ai jamais été quelqu’un d’artistique, mais quand j’ai vues/lus les Calligrammes
de Guillaume Apollinaire, j’étais très inspiré. J’ai beaucoup apprécié la
simplicité, mais aussi la profondeur de ses calligrammes (et c’était encore
plus attirant quand je me suis rendu compte que c’est plutôt quelque chose dans
mon niveau de capacité de dessin !) Pour le rendre comme mon propre
technique, j’ai fait quelque changements au style d’Apollinaire, en non
seulement dessinant quelques objets ensemble, mais toute la scène que je regardait en utilisant les mots que j’ai écrit
pendant mes observations. Tous ce que j’ai écrit/dessiné sur ma partie créative
correspond avec la région où je l’avais noté. Par exemple, j’ai noté beaucoup
de plantes qui étaient accrochés en dessous des fenêtres, alors ils sont situés
dans mon dessin en dessous des fenêtres. J’ai aussi ajouté de la couleur, en
part pour pouvoir faire la distinction entre les différentes parties, en part
pour la rendre plus agréable esthétiquement et en part pour correspondre à la
réalité de la scène. Les portes étaient rouges, mais pas le rouge fort et
brillant auquel je pense quand on me dit ‘rouge’, plutôt un rouge un peu plus
pale avec des traces de gris. Les bâtiments étaient jaunes/oranges, mais ce que
j’ai trouvé intéressant était que la couleur était plus muet, comme le rouge,
que d’habitude quand je passe par cet endroit là. À cause de cela, il y avait
une certaine uniformité de couleur avec tous les bâtiments parce qu’il n’y
avait pas le contraste qu’il y a autrefois quand quelques uns sont ensoleillé
et quelques uns sont en ombre. Tous mes mots et mes dessins forment la figure
de l’objet qu’il décrit ou représente, et avec plusieurs, la direction des mots
aussi reflet la direction du mouvement de l’objet pendant que je la regarder,
comme avec l’eau qui coule et l’eau qui formait une flaque. Par terre, j’ai
écrit ce que j’ai noté à propos de ce que les gens faisaient en passent par là
(j’ai compté 45 gens que j’ai vu ce matin.) Où la description est mise par
terre correspond avec où j’ai vu cette action réaliser et suit la direction
aussi. J’ai essayé d’inclure tous les 5 sens, avec ce que j’ai vue (les
couleurs surtout), ce que j’ai senti (la fumée), ce que j’ai entendu (les
voitures et les talons) et ce que j’ai touché (l’eau et les châtaignes). En
tout, même si j’ai trouvé ce projet un peu difficile, une fois que je me suis
mise dans la propre mentalité et je me suis vraiment entré dedans, c’est devenu
facile parce que je me sentais très connecter avec ce qui m’entourait. Puis,
après avoir fait la partie créatif en utilisant l’inspiration que j’ai trouvé
autour de moi, c’est beaucoup plus facile de s’exprimer aussi, et raconter et
expliquer pourquoi j’ai fait ce que j’ai fait et qu’est qui m’a inspiré à le
faire.
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ISABEL :
Isabel Randolph
French Honors Seminar
1/10/2014
French Honors Seminar
1/10/2014
« Isabel la cliente » vs. « Isabel
la serveuse »
Pour mon premier
devoir créatif, j’ai décidé de choisir la première option offerte, de s’asseoir
dans un café et observer les autres. Mais, grâce à ma
nouvelle position comme serveuse à un café, j’ai ajouté un petit changement ; j’ai décidé de comparer mon expérience
comme cliente avec mon expérience comme
employée, et comment mes interactions avec les autres et l’espace changent
quand mon rôle là-bas change. Alors, rapidement j’ai trouvé des différences
assez grandes.
Quand je suis cliente, je me suis rendu compte que je me sens un peu
mal à l’aise. Vraiment, avec la frontière linguistique et ma timidité
naturelle, je n’aime pas bien parler avec les personnes nouvelles, alors mes expériences
dans les cafés sont très calmes. Même si je simplement
bois simplement un café, je me sens comme trouver
quelquechose à faire pour ne pas me présenter comme étrange. C’est à cause de
cette propension que j’ai dessiné un iPhone dans mon devoir créatif : pour
présenter ce que je vois, en général, quand je vais aux cafés. Je n’ai pas
utilisé beaucoup de mots pour le côté du poème
qui correspond avec « Isabel la cliente » parce que vraiment, ça cela représente
des petites conversations que j’aies quand
je vais aux cafés.
En comparaison, il a
devenu évident très rapidement que mon expérience comme serveuse serait très diffèrente. A cause du travail que je dois faire, je ne
peux pas éviter les conversations. Au contraire, c’est ma responsabilité de
parler avec les clients, demander ce qu’ils veulent. En plus, parce que je fais
des choses utiles quand je travaille, et j’interroge plus des clients et d’autres
travailleurs, je me sens beaucoup plus à l’aise, même si je ne comprends pas
encore tout ce que les autres disent. Quand je travaille, je deviens une partie du
groupe, cela me semble, très similaire à l’idée des
marcheurs qui deviennent une partie d’un
groupe avec les autres marcheurs et la nature. Ça
Cela me semble comme si les relations vis-à-vis
des autres deviennent devenaient plus fortes, et j’ai essayé de présenter
cette transformation dans le deuxième côté, « Isabel la serveuse » de
mon devoir créatif.
Par exemple, toutes
les paroles viennent de différentes conversations que j’ai eues en travaillant.
De plus, avec les trois petites conversations, j’ai voulu montrer une progression ; la première, c’est assez petite, et elle présente mes difficultés
en comprenant complétement ce que les clients disent. La deuxième conversation, elle, présente les mêmes difficultés, mais après
le problème initial de compréhension, j’ai parlé un peu avec le client. Parce
que j’étais à l’aise dans l’espace, je suis devenue plus confiante, et cela m’a
convaincu de tenter une conversation avec cette nouvelle personne. Et la troisième,
et finale dernière
conversation, l’interaction n’était pas trop
difficile ; j’ai compris ce que l’homme voulait rapidement, sans aucun problème
de compréhension.
Entre les paroles,
j’ai fait des petits dessins pour présenter ce que je vois pendant en travaillant. C’est différent de l’autre dessin
de l’iPhone sur l’autre côté, parce que quand je travaille, cela ne serait pas poli d’utiliser mon iPhone ou
d’être distraite, surtout par les choses que j’utilise quand je suis seule dans
un café précisément pour devenir occupée. Alors, quand il n’y a pas de clients
ou d’autres choses à faire, j’ai le temps de
voir, vraiment, l’endroit. Je vois les tasses, jaunes ou blanches et un peu
tachées avec l’âge
et[MC1] le café. Je
vois les boîtes des jus, car nous avons beaucoup de différentes saveurs, chacune avec une boite un peu différente. Et, la chose
qui m’a inspirée au début, c’était un croquis du piano que j’ai fait la
dernière fois quand je travaillais. C’est ce croquis qui m’a faite me rendre
compte que, si je n’étais pas une employée, je ne sais pas si je n’aurais vu jamais vu
le piano.
Alors, grâce à ma
position dans le café, et la confiance qu’elle me donne et le fait que je me
sens comme faisant partie du groupe et pas
comme une intruse, comme je me sens de temps
en temps quand je suis cliente au café, je pouvais voir de nouvelles choses et
interroger plus avec les autres dans le café. Avec le changement de ma position
dans l’espace, mes interactions-là ont changé aussi, pour le meilleur.
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